QU’EST-CE QUE UN FLOP OU THROW UP?
Le « throw-up », ou « flop » est une forme intermédiaire entre le tag et la pièce. Les lettres sont souvent réalisée dans un style « bubble » simple, et exécuté d un trait continue et qui sera toujours rapide à dessiner. En général, les throw-up sont réalisés en quelques minutes à l’aide de deux couleurs (un remplissage et un contour). Ils sont destinés à couvrir une surface moyenne, telle qu’un store métallique, un camion ou un mur de rue en un minimum de temps. Certains graffeur choisisse de faire des flopes de 2 ou 3 lettres et non tous leurs pseudonyme.
Naissance du flop
En 1975, le titre de roi d’All City King (le roi de toute la ville) est rarement attribué à un seul graffeur cette année-là il sera contesté par trois graffeurs. Si vous attendiez un train sur un quai en 1975, vous verriez probablement les noms: Temp 169, Les FSK, Nose. Les exigences pour ce titre honorifique avaient changé depuis l’époque des pionniers comme Junior 161 et Cay 161. Le graffeur devait alors peindre les rues et les trains, peindre les wagons et les bombarder entièrement de la fenêtre vers le bas, et remplir les lignes de throw ups.
Throw up…Un vomi
Brooklyn a également développé un style unique qui a réuni les pièces ensemble avec les lettres dures pliées, rendu populaire par l’Uncle John 178, Tear 2 et Tain 1. A ce stade, il convient également de noter la résurgence des Three Tard Boys avec Cliff 159, 3YB et la communauté des graffiti ont été attristés par la mort de Stim 1, le premier décès lié aux premières pièces.
Au cours de l’été 1975, selon le témoignage de nombreux graffeurs, IN aka Kill 3 décide de retrouver l’esprit de compétition en s’appuyant uniquement sur le nombre de pièces que chaque graffeur réalise dans les voitures du métro. En a choisi ce nom parce qu’il était court et facile et n’avait pas besoin de beaucoup de peinture pour l’écrire autant de fois qu’il le voulait. Il a commencé à peindre son nom dans une version bâclée et inégale du style bubble. Au début, il ne peignit son nom qu’une ou deux fois sur chaque wagon, mais ensuite il commença à bombarder les trains en couvrant des wagons entiers de ce qu’il appelait “Mes vomissements.” Au début, les graffeurs n’avaient pas IN en considération à cause, seul on eux du manque total de style, mais quand ces flopes ont commencé à être comptés par milliers, ils ont dû admettre qu’avec ou sans style, IN était celui qui était le plus visible. Au fur et à mesure que la renommée d’IN grandissait, d’autres artistes du graffiti commencèrent à adopter un nom en deux lettres et à peindre leurs propres throw ups. Même Jester, l’un des graffeurs les plus élégants du moment, a changé son nom en DY pour faire flopes.
Certains graffeurs combinaient les deux modes de peinture, parfois sous forme de throw up et parfois dans des formats plus grands. Les graffeurs spécialisés dans les wallcar comme Lee ou Blade les appelaient ouvertement les “tas de poubelles” et déploraient la popularité qu’ils gagnaient, car c’était pour eux la mort du graffiti.
IN a fêté son 5 000e throwie en peignant un train entier couvert d’étoiles et coloré comme un arc-en-ciel, comme pour montrer qu’il pouvait aussi faire de plus grandes œuvres s’il le voulait. Puis, il est retourné à ses flopes et n’ a pas cessé jusqu à ce qu’il ait fait son 10 000 eme. A cette époque, selon Tracy 168, IN était déclaré roi de toutes les lignes. Stan 153 le confirme:”Il a eu ce qu’il voulait. Il était le king par tout. Dix mille flopes! Ils étaient pas beaux, mais ils étais partout.” Après avoir peint un wagon entier célébrant son 10 000eme throw up avec des lettres 3D, IN se retire. Cap était un autre graffeur qui défendait la quantité, mais qui agissait de façon plus radicale, puisqu’il exécutait habituellement ses flopes sur le travail d’autres graffeurs, et n’obtenait donc pas le respect de la plupart des graffeurs comme c’était le cas pour IN.
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